Glossaire : 15 termes au sujet du travail et de la santé mentale 

Pour vous y retrouver un peu plus.

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Dans le cadre d'un cours pour mon DESS en santé mentale voilà plusieurs années, j'ai eu à rédiger un glossaire pour mon cours Travail et santé mentale. J'ai pensé vous le partager pour vous aider à vous y retrouver avec le jargon de la psychologie du travail

1. Conflit travail-famille: Lutte entre les différents rôles qu’exerce une personne. C’est rôle peuvent être ceux de parents; d’aidant naturel; d’épouse ou mari; et de travailleur. Se sont majoritairement les femmes qui éprouvent un tel conflit. 

2. Coping : Moyen adaptatif que développe le travailleur lorsqu’il est confronté à une situation d’urgence dont il peut être affecté. Ce moyen peut être interne (mécanisme de défense, déni, etc.) ou externe (utilisation de substance, tels que ; l’alcool, les drogues, les médicaments et autres.). 

3. Dépression : La dépression est la résultante d’un ensemble de facteurs liés au fonctionnement psychologique d’une personne. On parle de dépression situationnelle, dans le cas d’une dépression liée à une situation précise, par exemple à la suite d’un deuil, la personne souffrant de ce type de dépression peut intégrer son emploi sans trop de séquelles après un congé. Une dépression profonde ou majeure laisse des séquelles importantes chez une personne. Elle aura besoin de ressource et d’encadrement lors de sa réinsertion. 

4. Épuisement professionnel : l’épuisement professionnel : facteurs de risques, symptômes et pathologies.- État de fatigue physique et psychologique relié au domaine de l’emploi. 

5. Ergonomie : Adaptation du travail à l’employé, c’est-à-dire qu’il y a une relation entre l’employé et son équipement de travail. L’ergonomie tient compte de la lumière, du bruit de la posture et des méthodes de travail. Par exemple, les postes de travail pour les gens qui utilisent des écrans cathodiques doivent tenir compte de la hauteur, de la distance entre le clavier et l’écran, etc. Une mauvaise adaptation peut nuire à l’employé physiquement, l’épuiser et le mener à une dépression.  

6. Hardiesse : On peut parler de la hardiesse d’un travailleur lorsque celui-ci est doté d’ouverture, qu’il a une capacité d’engagement et qu’il garde un certain contrôle de soi, même en situation d’éléments stresseurs. Ce travailleur est moins à risque de vivre un épuisement professionnel. 

7. Manque de reconnaissance : Le manque de reconnaissance peut être en lien avec le salaire inapproprié selon la tâche effectuée. Peut aussi être en lien avec le manque de possibilité de progresser dans sa carrière au sein de l’entreprise pour laquelle le travailleur exerce ses fonctions, en lien aussi avec le manque d’estime de l’entourage, et la stabilité d’emploi.  

8. Personnalité de type A: Cette personnalité est plus sujet à la vulnérabilité et aux problèmes de santé psychologique au travail. Elle est souvent en compétition avec autrui afin de prouver sa valeur en emploi, cette personne est ambitieuse et a le souci du détail. Elle a un besoin de tout contrôler. Plusieurs termes viennent la présenter : Workolique, Bourreau de travail, etc. Cette personne peut aussi être très exigeante envers les autres.  

9. Présentéisme : Employé qui se présente au travail malgré une fragilité physique ou psychologique. Cette fragilité nuit à son rendement habituel. Par exemple, une personne peut avoir des problèmes de jeux compulsifs, cette personne passe une grande partie de son temps de travail à jouer en ligne aux pokers, le résultat est des tâches qui s’accumulent, et l’isolement de la personne. La personne est présente, mais non fonctionnelle 

10. Psychodynamique du travail : Besoin de reconnaissance du travailleur lorsqu’il effectue ses activités dans le cadre de ses fonctions. 

11. Situations de travail pathogène: Éléments de l’organisation ou de l’environnement de travail qui peuvent représenter un risque d’atteintes à la santé mentale du travailleur. 

12. Sous-charge de travail : Manque de stimulation ou de tâche à effectuer afin de combler le temps en emploi. Une sous-charge de travail peut créer un manque de motivation chez l’employé et le mener à une détérioration de son état psychologique. 

13. Stress en milieu de travail : Le stress peut être différent selon la vulnérabilité ou la susceptibilité qu’à l’individu devant l’événement, la tâche, les ressources ou le rôle qu’il exerce. Pour évaluer le niveau de stress en milieu de travail le modèle de Karasek par exemple, tient compte de l’autonomie décisionnelle de la personne, de ses apprentissages, de sa motivation ainsi que des facteurs de risques et de tension que peut vivre la personne. 

14. Surcharge mentale de travail : La surcharge de travail mentale peut être physique, mentale et affective. Elle peut aussi être qualitative ou quantitative. La surcharge qualitative, tient compte par exemple du manque de temps qu’une personne a pour effectuer son travail d’une manière satisfaisante, on peut penser aux employés des services médicaux, on demande de plus en plus de faire plus avec moins de temps. La surcharge quantitative tient compte par exemple d’un excès de données qu’un travailleur doit garder en tête, de tâches diverses faites dans un trop court laps de temps. On peut aussi penser aux différents manques de ressources ; humaine, financière ou encore en lien avec les compétences de l’individu (une personne à qui on donne un poste pour lequel elle n’a jamais été formée). 

15. Trouble de l’attention soutenue : Difficulté qu’un sujet éprouve pour maintenir son attention sur une même tâche pendant un certain laps de temps. Cette difficulté peut être en lien avec la monotonie de la tâche à faire, de la sur stimulation de la tâche à faire (exigences importantes) ou à l’inverse d’une stimulation trop faible. Travail noté Louise Arcand / DESS / travail et santé mentale. 

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